Contrairement à la plupart des jumelages, le lien entre Lymm et Meung-sur-Loire est une association volontaire d’amis.

1967-1968 : Aux Origines, une histoire d’amitié initiée autour d’une pinte de bière

En 1967, un groupe d’anglophiles de la petite ville de Meung-sur Loire, dans la vallée de la Loire, conçut l’idée d’un «jumelage» et créa un comité pour le poursuivre.

L’un de ses membres, Jean-Louis Brun, était à l’époque attaché à l’U.S.A.F. basé à Burtonwood près de Warrington.

Le comité ayant déjà rejeté un possible lien avec Bude dans le nord des Cornouailles, Jean-Louis BRUN se rendit un dimanche de l’autre côté de Warrington et s’arrêta pour boire une pinte tranquillement au Spread Eagle à Lymm. Par hasard, un jeune local, Peter Dixon, était également au bar et bientôt les deux hommes étaient en conversation. Peter était un francophile et parlait la langue. Leurs connaissances se sont développées à mesure que leur soif diminuait. L’enthousiasme pour un lien entre leurs deux petites villes a grandi irrésistiblement.

Au printemps de 1968, une réunion publique organisée par le Conseil du district urbain de Lymm, a attiré de nombreux représentants des organismes locaux et des membres du public. On leur a donné un aperçu de la ville de Meung-sur-Loire et de son comité de jumelage. Suite à quoi un soutien unanime a été apporté à l’idée, un lien puis un comité de pilotage ont été mis en place.

Peu de temps après, une délégation de Lymm est allée à Meung-sur-Loire, dirigée par le président du Conseil Lou Boon. Le grand enthousiasme pour le projet et la bonhomie générale ont plus que compensé son français limité.

1969 : Premiers échanges

A Pâques 1969, le premier des nombreux groupes d’étudiants du lycée de Lymm, dirigé par George Hunnam, chef des langues modernes, et son successeur Peter Birchall, ont passé deux semaines à Meung-sur-Loire.

La secrétaire locale de Meung-sur-Loire Flora Thoma, a organisé l’accueil pour les dix garçons et les deux enseignants.

Ils seront accueillis pour le dîner dans une famille différente à chacune des dix soirées de leur visite.

De cette façon, ils sont devenus les premiers d’une longue expérience de généreuse hospitalité magdunoise.
Des échanges annuels de 40 à 50 lycéens et lycéennes français et anglais ont continué pendant plus de 25 ans.

Aujourd’hui, le collège de langues est lié avec un plus grand lycée.

En chemin, de nombreuses amitiés ont été forgées, notamment un mariage entre une fille Lymm, Margaret Burgess, et un jeune médecin de Meung-sur-Loire Henri Destouches.

1972 : Instauration du rituel des visites bisannuelles

Depuis 1972, il y a eu des visites bisannuelles à Lymm ou à Meung-sur-Loire avec 40 à 50 «Twinners» accueillis par des familles pendant quatre ou cinq jours.

Plus de 50 Magdunois sont venus à Lymm en 2003 par exemple et plus de 40 familles de Lymm ont visité la Vallée de la Loire en 2004. La région de Meung-sur-Loire s’étend sur un certain nombre de petits villages dans cette charmante région rurale.

De nombreux membres de Lymm vivent dans les environs.

Tout au long des 45 ans d’activité, le but du comité a été le concept simple, mais grandiose de promouvoir l’amitié et la compréhension internationale à travers le contact personnel, l’échange et l’activité sociale.

 Au cours des années, les anglais et les français ont appris à se connaître, et ont apprécié la société et l’hospitalité des uns et des autres.

Les points forts de chaque visite de jumelage, ont été un dîner et une excursion d’une journée.

En parallèle, il y a eu des échanges occasionnels entre pêcheurs locaux et équipes de football. Une loterie cross-canal avec un séjour gratuit à Meung-sur-Loire ou Lymm ainsi qu’un concours artistique avec des œuvres présentées avec des prix décernés dans la ville jumelle, et beaucoup d’autres activités communes non officielles.

Le comité a fêté les 50 ans de l’association en 2018. Aujourd’hui, il compte 23 familles.